On a souvent l'impression qu'il faut une longue marche de 2h30 dans la forêt ou qu'il faut entamer une ascension d'un mont pour pouvoir bénéficier des effets miraculeux de la nature sur notre corps et notre esprit. Détrompez-vous, un simple petit contact visuel avec la nature, une simple petite pose sur un banc de parc, ou une simple petite marche de 10 minutes suffit pour qu'il y ait une diminution du taux de cortisol (hormone du stress) dans votre corps. Comme quoi prendre l'air pour se changer les idées ne nous change pas juste les idées!
Plusieurs études mettent en lumière les nombreux effets positifs de la nature sur l'état général d'une personne.
En voici quelques unes:
Diminution des symptômes dépressifs
Diminution du stress, de l'anxiété
Diminution des émotions négatives
Amélioration de l'humeur
Amélioration du bien-être mental
Amélioration de la santé physique et du système immunitaire
Augmentation de la créativité, etc...
Mais comment la nature arrive à faire tout ça? En fait, c'est plutôt l'inverse. L'humain est fait pour vivre en nature. Génétiquement, depuis l'époque des chasseurs-cueilleurs, l'humain s'est développé par et pour la nature. L'humain passait la majorité de son temps en nature et il a démontré cette tendance innée à se chercher des liens avec la nature et d'autres formes de vie. Edward O. Wilson (1984) nomme se concept la Biophilie. De son origine grecque «Bio» (la vie) et du suffixe «phillie» (qui aime), on peut interpréter cela par : l'amour fondamental des humains pour le vivant. Comme quoi, le contact avec la nature est essentiel à notre santé mentale et notre santé en général.
L'humain est passé d'un environnement naturel à urbain.
Depuis plusieurs années, l'espère humaine s'est installé majoritairement dans des espaces urbaines, malgré ce que les études démontrent concernant les bienfaits nombreux de la nature sur l'humain, celui-ci s'en éloigne de plus en plus. Y passant de moins en moins de temps, c'est à se questionner davantage sur l'effet de la migration de l'humain sur sa santé mentale, physique et global. L'humain serait-ce la seule espèce vivante à s'éloigner de son propre environnement naturel? Ce qui m'amène à me questionner sur mon propre lien à la nature bien sûr. Comment puis-je l'intégrer d'avantage dans mon quotidien? Comment faire pour se reconnecter à la nature? Quels activités que je pourrais envisager faire davantage à l'extérieur? La marche, l'observation, la photographie, la course, le jardinage, la lecture en sont des exemples parmi tant d'autres. Trouvez un petit parc près de chez soi, un espace vert et s'y rendre tout simplement. Reconnectez vous avec la nature et vous verrez par vous-même les effets sur votre corps et votre esprit.
Je vous souhaite une bonne exploration!
RÉFÉRENCES
Berman, M., Kross, E., Krpan, K., Askren, M., Burson, A., Deldin, P., . Jonides, J.
(2012). Interacting with nature improves cognition and affect for individuals
with depression. Journal of Affective Disorders, 140, 300–305.
Bherer, L. (2021). Les bienfaits de la nature sur la santé globale. Institut de cardiologie de Montréal. https://www.sepaq.com/resources/docs/org/autres/org_icm_rapport_nature_sante_globale.pdf
Bowler, D. E., Buyung-Ali, L., Knight, T., & Pullin, A. S. (2010). A systematic review of
evidence for the added benefits to health of exposure to natural environments.
BMC Public Health, 10, doi:10.1186/1471-2458-10-456.
Marselle, Irvine et Warber. (2014). Examining Group Walks in Nature and Multiple Aspects of Well-Being: A Large-Scale Study. Ecopsychology. 6. 134.
Wilson, Edward O. (1986). Biophilia. Harvard University Press.
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